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De Cayenne à Paracas
17 septembre 2011

Parc National de Toro Toro : du 13 au 15 septembre

La petite ville de Toro Toro est perchée à 2800 m d’altitude. On l’atteint après 100 km de piste assez médiocre (nous mettrons 3 heures) mais cela vaut la peine parce que la route est tout simplement magnifique. Nous croisons régulièrement des petits villages, on se demande ce que les gens vont faire aussi loin. Le parc est connu et reçoit quelques touristes (surtout boliviens) grâce aux traces de pas de dinosaures que l’on peut admirer un peu partout. C’est ce qui aura attiré Mathieu vers cette destination mais ce n’est pas ce qui nous aura enchantées le plus. En effet, nous prenons un guide et réalisons sur 2 jours deux promenades absolument splendides. Les traces de dinosaures n’occuperont que 30 minutes de notre temps. Le reste n’est que contemplation de cette montagne si belle dans laquelle on a l’impression de traverser le temps. Les différentes couches sédimentaires sont bien visibles ainsi que leur courbure due au mouvement des plaques.

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Le premier jour nous marchons 5 heures et descendons à l’intérieur d’un canyon profond de 250 m. 850 marches pour y arriver… rien que ça. L’altitude ne nous facilite pas la tâche et la remontée est très fatigante. Mais ça vaut le coup, les cascades à l’intérieur du canyon sont très belles et tremper les pieds dans l’eau froide après la marche nous fait du bien. Le deuxième jour nous partons en 4*4 rejoindre la «Ciudad de Ita » ce n’est pas une ville comme son nom l’indique mais de multiples grottes qui y font penser. Là encore la vue est à couper le souffle, 3700 m d’altitude. On trouve encore quelques maisons de terre dans le paysage. Les gens vivent ici quasiment en autarcie : culture et élevage suffisent à leurs besoins.

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Malgré l’altitude, nous pouvons être en t-shirt la journée, mais une fois le soleil couché, on a intérêt à être couverts.

Le contraste est impressionnant entre le Brésil et la Bolivie, malgré leur frontière commune, les deux pays ne se ressemblent en aucunes manières. Au Brésil, on trouve des boutiques et des stations services à tous les coins de rues, les gens sont très avenants et engagent facilement la conversation. Les plaines sont 100% cultivées et on sent que le pays est en développement constant (travaux, routes très praticables…). En Bolivie, les gens sont beaucoup plus réservés et ne nous abordent pas, on se sent moins les bienvenus même si il ne s’agit que d’une impression. Pour l’instant nous n’avons visité que l’est du pays et les paysages sont déjà très variés, les grandes plaines ont laissé place aux montagnes hautes et moins hautes. Il nous est difficile de trouver une station essence et faire les courses devient une corvée (surtout pour les produits frais)…à part dans les grandes villes, il n’y a pas de supermarchés. Mais ce pays est tout simplement magnifique et ce que nous en avons vu pour l’instant nous promet de belles surprises pour la suite.

Plus de photos sur l'album 12- Toro Toro

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